Déjà passées :
2014
Pierre Larrouturou, économiste et homme politique français, conseiller régional d’Île-de-France, fondateur du parti politique, Nouvelle donne.
2013
vendredi 22 novembre 2013, 19h, à l’Auditorium.
Entrée libre conférence « Allez Savoirs ! » animée par Henri Peña Ruiz, philosophe écrivain, Docteur en philosophie et Maître de conférence à l’Institut d’études politiques de Paris.
DÉVELOPPEMENT DURABLE, OBJECTIF SOUHAITABLE OU LEURRE DANGEREUX ?
Après avoir invité le 14 février, en partenariat avec Attac-Pays d’Aix, l’écrivaine franco-américaine Susan George sur le thème « Leur crise, nos solutions », et avoir débattu des dégâts provoqués par la haute finance et des réponses possibles hors de la logique libérale, “Allez Savoirs“ poursuit son chemin de la connaissance avec Serge Latouche, économiste français, qui s’interrogera sur le thème du développement durable, objectif souhaitable ou leurre dangereux ? Professeur émérite d’économie à l’Université Paris-Sud 11 (Orsay) et à la faculté de droit, économie et gestion Jean Monnet (Sceaux) de l’Université Paris-Sud 11, il est considéré comme le spécialiste des rapports économiques et culturels Nord-Sud. De “L’autre Afrique : entre don et marché“ à “L’âge des limites“ en passant par “Survivre au développement“ et “L’invention de l’économie“, Serge Latouche n’a cessé dedénoncer les méfaits du libéralisme.
Toutes les conférences sont précédées par une rencontre avec des lycéens
au lycée de l’Empéri de Salon de Provence.
L’occasion pour cette militante de la première heure, Présidente d’honneur d’Attac France, de dénoncer, une nouvelle fois, les dégâts provoqués par la haute finance, de proposer les réponses possibles hors de la logique libérale et de caresser l’espoir d’une fédération des contestations européennes. Depuis 1976 et son « Comment meurt l’autre moitié du monde » en passant par la « Mondialisation libérale » jusqu’à « En finir avec la démocratie », son dernier ouvrage paru en 2012, Susan George, inlassablement, analyse, et vulgarise pour qu’enfin concrètement et durablement le système économique libéral évolue et se transforme. «
L’Algérie, 50 ans de la mémoire à l’histoire
30 novembre 2012 : conférences au lycée de l’Empéri et à l’Auditorium animées par Gilles Manceron, journaliste, historien, rédacteur en chef de la revue « Hommes et Libertés » et vice-président de « la Ligue des Droits de l’Homme ».
Laïcité, la place de la religion dans la société moderne
16 mars 2012 : conférences au lycée de l’Empéri et à l’Auditorium animées par Henri Pena-Ruiz.
Une autre société est-elle possible ?
17 février 2012 : conférences au lycée de l’Empéri et à l’Auditorium animées par Jean-François Kahn.
La presse en parle :
« Les conférences ne doivent pas être limitées aux grandes ville »
Culture : Jean-François Kahn ouvre ce soir un nouveau cycle de débats
C’est le début d’un cycle qui veut élargir un cercle. Ce soir, Jean-François Kahn va débattre à Salon du thème de la possibilité d’une autre société, loin d’imaginer qu’il s’agit, à terme, d’insuffler une autre politique culturelle locale avec la « venue régulière d’invités de marque ». Le fondateur de Marianne ouvre en effet un tout nouveau cycle de conférences, labellisé « Allez savoirs ».
Ses initiateurs, un petit cercle de gens avides de débats et d’idées, soutenus par la Ville, disent s’inspirer très modestement de l’esprit des Universités populaires, gratuites, ouvertes à tous et qui tentent de faire de la culture un instrument de compréhension du monde.
Il y a par exemple un dentiste à la retraite (Charles Brunet), un professeur de sciences économiques sociales (Dominique Beddock), une cadre infirmier (Belinda Maïloi), le directeur de l’Onera (Laurent Chaudron), les libraires de la Portée des mots (Delphine et Jean-Christophe Incerti).
Tous ressentaient, à vrai dire, « un manque ». Et partageaient l’idée « qu’il fallait amener du savoir à Salon ». Bref, que les « grandes conférences ne devaient pas être limitées aux grandes villes ». « On ne se connaissait pas forcément tous et finalement c’est le maire qui a fait le lien entre certains d’entre nous« , explique Dominique Beddock.
Concrètement, la Ville les a assurés de son soutien logistique (prêt de la salle) et financier. Oui, tout se paye: il faut bien défrayer et même rémunérer les intellectuels, dont le cachet tourne en général autour des 500 euros.
« On garde toutefois notre autonomie pour le choix des conférenciers. Chacun avance des noms. On vise le grand public. On essaie, via nos réseaux, de contacter des personnes connues. Ce n’est pas forcément évident de les faire venir. » L’essayiste et professeur à l’IEP de Paris Henri Peña-Ruiz, dont le thème majeur est la laïcité, est toutefois déjà programmé pour le 16 mars prochain.
« On espère réussir à organiser 3 à 4 conférences dans l’année, confie de son côté Jean-Christope Incerti. Mais on essaye aussi d’aller au-delà du cadre de la conférence, dans le but de toucher le plus de monde possible.
C’est pourquoi Jean-François Kahn se rendra d’abord au lycée de l’Empéri pour discuter avec des lycéens. On envisage aussi la possibilité d’organiser, à terme, des débats dans des maisons de quartier sur les thématiques du vivre-ensemble. »
La Provence, le 17 février 2012